Shinto - Ramatuelle
Kokoro
no
michi




Kokoro : La Conscience
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. . . « Parce qu'elle est par nature prise de conscience dynamique et globale, la Conscience possède comme telle une résonance spontanée perpétuellement surgissante dite grand Cœur suprême. »
. . . 'Tantraloka' d'Abhinavagupta, traduit par Lilian Silburn, chap. IV. sl. 181,182
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. . . « S'il n'y a qu'un Centre où toujours et sans le moindre effort l'homme réside  —  Cœur universel et cœur humain fondus en un  —  pour quelle raison est-il si malaisé d'y parvenir ? C'est que le cœur humain n'a pas conscience d'être le Cœur infini : il se limite quand il se dirige uniquement vers la périphérie, il se laisse prendre aux sensations et aux notions et se complaît en lui-même, se coupant de la vie universelle et de son propre Coeur profond, source d'immortalité. Le voile qui lui cache le Centre a pour cause sa propre durée.
. . . Et même lorsqu'il a découvert, émerveillé, la Vie intérieure, le Soi et sa paix jusque-là insoupçonnée, le déroulement extérieur peut encore lui poser des problèmes en ce sens que si les évènements actuels s'estompent et que ses activités, englouties dans un oubli constamment à l'œuvre, s'effacent sans laisser de traces, on dira que ses actes ne portent plus de fruit (rien n'ayant vraiment prise sur la Conscience de Soi), il n'en va pas toujours ainsi quant aux évènements qui précédèrent cette nouvelle naissance ; leurs marques profondément ancrées en une sorte d'habitus temporel continuent à orienter présent et avenir, d'où ces racines de la temporalité si difficiles à extirper parce que enfoncées dans l'inconscient. C'est à elles surtout que les kali livrent combat.
. . . Pour être efficace, ce combat doit avoir lieu au sein de la vie courante... »
. . . 'Hymnes aux Kali, La roue des Energies Divines', Ecole Krama, Traduction et introduction par Lilian Silburn, p.149 .