Shinto - Ramatuelle
Kokoro
no
michi




Bhrumadhyacakra
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. . . « Le septième est le cakra des sourcils (bhru-cakra), au milieu, ayant la largeur d'un pouce. Là est l'œil de la Connaissance, ayant la forme de la flamme d'une lampe. Sur lui on doit méditer, la perfection du pouvoir de la parole s'ensuit. »
. . . 'Siddha-Siddhanta-Paddhati' de Goraksanatha, traduit par Tara Michaël, chap. II.
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. . . « 32.   Nommée ajna, cette fleur surgie des eaux (le lotus), semblable à l'astre rafraichissant (la lune), resplendit de la gloire de la méditation. Son corps aux deux pétales parfaitement blancs est tout nimbé de clarté par les kala Ha et Ksa.
. . . Au milieu est cette (Sakti) Hakini à six visages, d'une blancheur lunaire, qui dispense par une mudra la connaissance, et tient un crâne, un chapelet et un tambour en forme de sablier. Elle a l'esprit purifié.
. . . 33.   A l'intérieur de ce Lotus réside le principe mental (manas), de nature subtile, mais évident...
. . . 34.   Le noble sadhaka adonné à cette méditation devient un prince entre les sages, capable d'entrer instantanément dans le corps d'autrui. Omniscient, conscient de tous les points de vue, répendant ses bienfaits sur tous, il est versé dans toutes les sciences traditionnelles. Il devient un praticien de la non-dualité. Il manifeste avec éclat la gloire des pouvoirs supranormaux les plus élevés et inouis. Son temps de vie est prolongé, et c'est lui qui accomplit la manifestation, la résorption et la protection des trois mondes.
. . . 35.   A l'intérieur de ce cakra réside perpétuellement, tel le rayonnement d'une lampe, le principe intérieur du pur Intellect (suddha-buddhi-antaratman), qui est manifesté par les lettres dont la combinaison forme le pranava...
. . . 36.   Lorsque l'esprit est dissous en ce Lieu qui est le siège du vrai bonheur, le yogin ayant fermé la cité sans support, bien connue grâce au service du suprême guru, alors par cette pratique répétée le yogin voit des particules de feu, à l'intérieur du centre, d'aspect toujours incandescent.
. . . 37.   Par la suite, (il voit) la lumière (jyotir) qui a la forme d'une lampe allumé et la clarté abondante du jeune soleil, reliant en leur milieu le Ciel et la Terre. C'est en ce Lieu que se manifeste en personne le Seigneur (Paramasiva), dans sa plénitude et sa puissance, invariable et pur témoin, ici comme dans les mandala du Feu, de la Lune et du Soleil. »
. . . 38.   Celui qui, au moment d'expirer, avec allégresse rassemble et fait monter son soufle vital ici, en ce séjour de Visnu, lieu enchanteur de la suprême et incomparable joie, ce prince des yogin entre dans la divinité suprême, éternelle, dans le Purusa non né, antérieur aux trois mondes, antique, connu du Vedanta.
. . . 'Corps subtil et corps causal', les six cakra et le kundalini yoga,  par Tara Michaël,  p.130-141 .

II