Shinto - Ramatuelle
Kokoro
no
michi




sloka 103
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Na cittam niksiped duhkhe na sukhe va pariksipet /
bhairavi jnayatam madhye kim tattvam avasisyate / /
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. . . On ne doit pas fixer la pensée dans la douleur ni la gaspiller dans le bonheur.
. . . O Bhairavi ! Veuille connaître (toute chose) au milieu (des extrèmes). Eh quoi ! La Réalité (seule) subsiste.

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. . . Cette strophe condense tout l'enseignement du Vijnanabhairava ; l'attitude ici décrite qui relève de la voie de l'énergie doit son importance à ce qu'elle s'applique à l'intersection de deux états ainsi qu'à l'harmonie (samata) qui en découle.
. . . Le point intermédiaire (madhya) entre deux extrèmes est, nous l'avons vu, le centre immobile, l'Un impassible et apaisé. La Réalité qu'on y décèle quand on se détourne de la dualité plaisir-douleur n'est autre que le Soi. En effet, sous-jacent aux modalités changeantes, subsiste leur support immuable (2), la réalité de la Conscience. Dès qu'on prend son repos au centre immuable (madhya), les aspérités se trouvent nivelées et tout redevient égal (sama) parce que les modalités qui cachent la Conscience s'effacent et que celle-ci se dévoile dans tout son éclat indifférencié.
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. . . 2. Tel est le niranjana qui sous-tend agni-kama et visa. Voir sl. 68 et Introd. p. 47.
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. . . Vijnana Bhairava, Traductions et commentaires de Lilian Silburn, p. 137 .

III