Shinto - Ramatuelle
|
|
Kokoro no michi |
|
sloka 74 . Yatra yatra manas tustir manas tatraiva dharayet / tatra tatra paranandasvarupam sampravartate (5) / / . . . . La où la pensée trouve satisfaction, c'est en ce lieu même qu'il faut river (cette) pensée (sans fléchir) ; c'est là, en effet, que l'essence de la suprême félicité se révèle pleinement. . . . . Dès qu'on est satisfait, le désir disparaît et l'agitation s'apaise ; on prend son repos en soi-même car le Je qui contient tout ne peut rien désirer que lui-même. . . . « La portion de félicité, dit Abhinavagapta, qui réside dans tout plaisir de la vie courante n'est que la prise de conscience de son propre Soi (1). » Cette conscience s'accompagne d'une béatitude incomparable. . . . Citant nos strophes 72 à 74, Ksemaraja attribue la félicité ressentie à la stabilisation de la pensée (cittanivesana) et fait de ces expériences un moyen d'épanouir le centre (atra madhyavikase upayah) (2). Elles appartiennent toutes à la voie de l'énergie puisqu'il s'agit de détente et de satisfaction spontanées. . . . . Vijnana Bhairava, Traductions et commentaires de Lilian Silburn, p. 115-116 . | |
  signaler un bug . |
III |