Shinto - Ramatuelle
La Voie de l'Union de la Lumineuse énergie
du centre de l'univers avec
la Lumineuse énergie de notre centre profond
du centre de l'univers avec
la Lumineuse énergie de notre centre profond
SHINTO
L'oreiller de jade
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. . . « Nous voudrions terminer l'étude des huit méridiens par la description de leur déblocage due à un Taoïste contemporain, Jiang Weiqiao (52). D'après lui, après une longue pratique de méditation, la force vitale part du coccyx, monte le long de la colonne vertébrale jusqu'au cerveau, et redescend par le milieu du corps jusqu'au bas-ventre (déblocage des canaux de fonction et de contrôle). Puis du centre du corps part un mouvement qui va de l'épaule gauche à la jambe gauche, décrivant une ellipse sur la moitié du corps et le mouvement s'arrête. La sensation repart du cerveau jusqu'au coccyx, puis de l'épaule droite à la jambe droite, formant une ellipse sur l'autre moitié du corps (déblocage des méridiens Yangqiao Yinqiao Yangwei et Yinwei). Un mouvement horizontal relie alors les deux oreilles et s'arrête entre les deux sourcils, tandis 51. Idem, xia, p. 435. 52. Yinshizi jingzuo fa republié à Taiwan. qu'un autre mouvement va du sommet de la tête au menton et s'immobilise entre les deux sourcils. Une force relie le sommet de la tête au pénis, provoquant une érection (déblocage du canal central). Puis un mouvement part du palais central, entoure la colonne vertébrale et tourne plusieurs fois autour de la taille (méridien de ceinture). Un autre Taoïste contemporain, Nan Huaijin, conteste cette description. Selon lui, Jiang Weiqiao souffrait d'une maladie des poumons, ce qui eut pour conséquence un déblocage des méridiens selon des trajets qui correspondent à son cas individuel et ne peuvent être généralisés. »
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. . . « Toutefois, la description de la sensation en cercles obliques est intéressante, elle témoigne de la prise de conscience d'une image du corps spatiale. L'adepte acquiert par cette sensation une épaisseur dans l'espace, accentuée par le mouvement horizontal autour de la taille. »
.
. . . « La prédominance du mouvement circulaire rattaché aux méridiens curieux nous semble fondamentale. Elle crée une image du corps harmonieuse, spatiale et unifiée. L'adepte perd la sensation morcelée et matérielle des différentes parties de son corps pour en acquérir une image dynamique, dont les lignes de force sont des cercles horizontaux et verticaux, autour desquels le corps n'est que souffle et transparence. »
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. . . « ... »
. . . 'Zao Bichen - Traité d'Alchimie et de Physiologie Taoïste', Introduction, traduction et notes par Catherine Despeux, p. 46-47 .
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. . . « Nous voudrions terminer l'étude des huit méridiens par la description de leur déblocage due à un Taoïste contemporain, Jiang Weiqiao (52). D'après lui, après une longue pratique de méditation, la force vitale part du coccyx, monte le long de la colonne vertébrale jusqu'au cerveau, et redescend par le milieu du corps jusqu'au bas-ventre (déblocage des canaux de fonction et de contrôle). Puis du centre du corps part un mouvement qui va de l'épaule gauche à la jambe gauche, décrivant une ellipse sur la moitié du corps et le mouvement s'arrête. La sensation repart du cerveau jusqu'au coccyx, puis de l'épaule droite à la jambe droite, formant une ellipse sur l'autre moitié du corps (déblocage des méridiens Yangqiao Yinqiao Yangwei et Yinwei). Un mouvement horizontal relie alors les deux oreilles et s'arrête entre les deux sourcils, tandis 51. Idem, xia, p. 435. 52. Yinshizi jingzuo fa republié à Taiwan. qu'un autre mouvement va du sommet de la tête au menton et s'immobilise entre les deux sourcils. Une force relie le sommet de la tête au pénis, provoquant une érection (déblocage du canal central). Puis un mouvement part du palais central, entoure la colonne vertébrale et tourne plusieurs fois autour de la taille (méridien de ceinture). Un autre Taoïste contemporain, Nan Huaijin, conteste cette description. Selon lui, Jiang Weiqiao souffrait d'une maladie des poumons, ce qui eut pour conséquence un déblocage des méridiens selon des trajets qui correspondent à son cas individuel et ne peuvent être généralisés. »
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. . . « Toutefois, la description de la sensation en cercles obliques est intéressante, elle témoigne de la prise de conscience d'une image du corps spatiale. L'adepte acquiert par cette sensation une épaisseur dans l'espace, accentuée par le mouvement horizontal autour de la taille. »
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. . . « La prédominance du mouvement circulaire rattaché aux méridiens curieux nous semble fondamentale. Elle crée une image du corps harmonieuse, spatiale et unifiée. L'adepte perd la sensation morcelée et matérielle des différentes parties de son corps pour en acquérir une image dynamique, dont les lignes de force sont des cercles horizontaux et verticaux, autour desquels le corps n'est que souffle et transparence. »
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. . . 'Zao Bichen - Traité d'Alchimie et de Physiologie Taoïste', Introduction, traduction et notes par Catherine Despeux, p. 46-47 .
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