Shinto - Ramatuelle
La Voie de l'Union de la Lumineuse énergie
du centre de l'univers avec
la Lumineuse énergie de notre centre profond



SHINTO

1' « entrée d'un esprit »
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. . . « Depuis l'antiquité, les sorcières (entrant en transe, par des danses extatiques) communiquaient avec les dieux en envoyant leur âme auprès d'eux. C'est à cette école que les Taoïstes, apprirent à faire sortir les âmes de leur corps pour les envoyer parcourir le monde à la recherche des dieux (forces magico-religieuses) jusqu'au ciel. Une preuve en est l'un des termes par lequel les Taoïstes désignent l'extase : 1' « entrée d'un esprit », guiru. Chez les sorcières ; elle s'accompagne, semble-t-il, d'une idée d'union sexuelle... Rien de tout cela dans l'extase taoïste (l'union mystique avec le Dao impersonnel)... l'idée même d'entrée d'un esprit est inadéquate : le Dao n'a pas à « entrer », il est déjà en nous comme en toute chose. (Au début du Taoïsme) Une autre expression désignant l'extase taoïste, « l'oubli » wang, est également empruntée aux sorcières.
. . . Dans ces extases et dans l'Union mystique, les maîtres taoïstes de l'école de Laozi ont dépassé les simples relations avec les dieux que l'on va visiter dans leur demeure, pour entrer en contact, par-delà les dieux, avec le principe premier de toutes choses, le dao, principe que, sous l'influence des doctrines des Lettrés que j'ai décrites plus haut, ils concevaient comme un principe impersonnel et inconscient, à la fois transcendant et immanent. Ils arrivaient ainsi à l'immortalité par une sorte de raccourci, car, unis au dao éternel, ils participaient de son éternité.
. . . « Il y a dans l'univers entier qu'un seul et unique souffle, aussi le saint vénère-t-il l'unité. »
. . . ce qui constitue l'existence sous ses différentes formes n'est qu'un souffle. »
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. . . 'Le Taoïsme et les religions chinoises', par Henri Maspéro, p. 34-40
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. . . « La vision taoïste du monde est strictement et exclusivement moniste. Ainsi elle exclut toute conception dualiste ou pluraliste de l'univers. Les mystiques chinois fidèles à leur tradition n'admettent point l'existence de l'au-delà. Ainsi il n'y a pas de coupure radicale entre le Tao et ses projections incessantes. »
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. . . 'Tchouang-tseu, œuvre complète', traduction de Liou Kia-hway, p. 176 .

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